CF Martin & Co style 4 ukulélé : il est en acajou ou en koa, se situe dans la gamme dite “professionnelle” entre le 3 et le 5.

Construit dans les années 1920-1930, c’est un instrument particulier : personne ne le connaît, ne l’a vu, n’en connaît les spécifications. Cette absence étonne et embarrasse. Ukulélé d’exception par excellence et par essence, fantasme absolu, fantôme disparu, attendu, espéré, désiré, messie ou chaînon manquant ? C’est le modèle qui comble la distance, l’entier naturel invariable qui rapproche, relie la gamme et les hommes par l’implacable chronologie des nombres. Celui par qui le légende pointe, mystérieux 4K, qui es-tu toi qui n’es pas ? N’as-tu jamais été ? Où es-tu ? Es-tu le miracle, le mirage, la folie qui rendra l’homme servile, esclave de lui-même ? Es-tu symbole de la 4^ème dimension, tapi dans l’espace temps ? T’a-t-on banni, rejeté, caché, monstre reclus au cachot, bête cagoulée d’une foire jamais inaugurée ?

On ne sait rien de ce 4K,

…creux du marketing poussiéreux de papa, inabouti. Une archive rare révélée viendra combler ce questionnement insoutenable, mais ce n’est à ce jour qu’une absence, un doute, un souffle, dernier soupir avant la révélation de l’au-delà ou du pardessus.
Oublions nomenclature et métaphysique. 4K tu n’existes pas, et ceci simplement pour justifier et fêter la rencontre de quatre exemplaires de CF Martin & Co style 1 K (= 4K, le compte est bon), photographier les courbes, pleins, creux, et cordes bandées, pour le plaisir des sens des visiteurs boudeurs.